Initiation vidéo au Shibari

Vous commencez à vous dire que le Shibari peut être un passe temps agréables ? Vous cherchez des vidéos pour apprendre le Shibari et les principes de bases ? Je suis passé par là et je vous propose de suivre ces 16 vidéos d’initiation au Shibari de Place Des Cordes. Vous aurez déjà la philosophie et la base du Shibari.

Introduction au shibari

Dans cet atelier, Cyril Grillon entend fournir les outils fondamentaux pour comprendre le Shibari, une pratique qui consiste à attacher un partenaire avec des cordes naturelles, comme le jute, le chanvre, la soie, le bambou, la coco. L’intention n’est pas d’apprendre à attacher, mais de comprendre les principes de base. Le Shibari est simple en théorie, mais complexe dans la pratique. Il entend aussi déconstruire certains mythes autour du Shibari, notamment qu’il ne s’agit pas d’une pratique ancestrale. En effet, elle a commencé au début du XXe siècle avec un pionnier nommé Seiu Ito et s’est développée après la Seconde Guerre mondiale. En Europe, c’est une pratique encore naissante. Néanmoins, le Shibari hérite de l’art martial ancestral, le Hojojutsu.

Histoire du Shibari

Le Hojojutsu est un art martial japonais qui faisait partie du Jujitsu, et qui consistait à faire des prisonniers sur le champ de bataille en utilisant des techniques d’immobilisation et d’étranglement. L’art a été démocratisé en même temps que le Shibari est apparu, à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Le Jujitsu a ensuite été édulcoré pour donner naissance au Judo et à l’Aïkido, en supprimant les éléments dangereux du Jujitsu, ce qui en a fait une pratique sportive accessible à tous.

Le Hojojutsu a été en grande partie oublié, avec seulement quelques livres en japonais et en anglais et quelques dojos qui l’enseignent au Japon. Cependant, l’art a laissé un héritage dans le Shibari, l’art japonais du bondage par corde, grâce à l’intermédiaire du théâtre Kabuki. Les acteurs du théâtre Kabuki ont adapté les techniques du Hojojutsu pour les rendre moins dangereuses et plus esthétiques, créant ainsi une version théâtralisée de la capture et de l’emprisonnement qui a probablement inspiré Seiu Ito, un artiste renommé du Shibari.

Le Somerville Bowline ou noeud bloquant de base

L’intervenant discute des particularités de la corde dans la pratique de l’art martial chinois, plus précisément du maniement de la corde en termes de nœuds et de pression. Il souligne qu’en Chine, il y a peu de nœuds dans la corde et que les manipulations impliquent principalement des passages de corde. Toutefois, un noeud est généralement réalisé au début pour servir de point d’ancrage.

Il introduit ensuite le noeud « somerville bownline » en anglais, qui est un noeud bloquant. Ensuite, il donne un cours rapide sur comment réaliser ce noeud, soulignant que cela peut sembler simple mais que c’est en réalité assez difficile à faire correctement.

L’intervenant explique ensuite l’importance de la pression dans la manipulation de la corde. Il note que la pression est la force exercée sur une surface et que le doublement de la surface sur laquelle une force est exercée réduira de moitié la pression. Il illustre cela en expliquant comment doubler la surface de contact de la corde réduirait la pression exercée sur le corps du modèle.

Il insiste sur les caractéristiques mécaniques exceptionnelles de ce nœud.

Comment tenir sa corde

Dans ce passage, l’orateur souligne l’importance de l’équilibrage correct de la tension entre deux brins d’une corde pour le confort du modèle, particulièrement dans le cadre de l’attachement Shibari. La main qui « débite » la corde doit veiller à ce que les deux brins se déplacent à la même vitesse pour éviter une pression excessive ou déséquilibrée. De plus, il est essentiel d’éviter toute torsion de la corde qui pourrait augmenter la pression sur le modèle.

L’orateur aborde également la notion de communication non verbale dans l’art du Shibari. Le premier contact avec la corde, le premier noeud, sont comparés au premier plan d’un film : ils établissent le ton et l’atmosphère. La manière dont l’artiste touche le modèle et applique la corde peut beaucoup révéler sur l’intention et l’état d’esprit. Il suggère que ces premières interactions peuvent grandement influencer l’expérience de l’attachement pour le modèle.

Un peu de sécurité

Dans cet extrait, Place des cordes donne des conseils sur l’endroit où attacher les cordes en pratiquant le Shibari. Il insiste sur l’importance de la sécurité, en évitant les articulations et les zones sensibles aux nerfs. Par exemple, au lieu de fixer la corde à la cheville, il conseille de l’attacher au bas de la jambe, qui est plus solide. De même, pour le poignet, il suggère d’attacher la corde au bas de l’avant-bras plutôt qu’au poignet lui-même.

Cyril Grillon introduit ensuite le concept du « single column tie« , qui consiste à attacher la corde autour d’une seule colonne ou partie du corps, comme la taille ou la hanche. Il explique que cette technique peut être utilisée pour lier deux parties du corps ensemble, comme les poignets ou les chevilles, même si elles sont cylindriques. Il mentionne également l’existence d’un « double column tie », mais ne s’étend pas sur le sujet, suggérant que les auditeurs intéressés cherchent eux-mêmes des informations à ce sujet.

La tension dans le Shibari

Cyril Grillon, de « Place des Cordes », continue son atelier sur le Shibari, en mettant l’accent sur la manipulation de la corde et l’importance de la tension. Il explique que la corde doit être saisie là où elle est déjà tendue lorsqu’elle est transmise d’une main à l’autre pour minimiser toute variation de tension. L’équilibrage des tensions, selon Cyril, est un art en soi et est central à la pratique du Shibari.

Il souligne que la tension n’est pas uniforme mais change constamment en fonction des différentes parties du corps du modèle. La maîtrise de ces variations fines de tension est présentée comme l’essence du Shibari. Il compare le maintien de la tension à un fil d’Ariane qui permet de rester en contact avec le modèle, particulièrement lorsque leurs yeux sont fermés.

Il mentionne que même si la corde ne semble plus tendue à un certain point, elle continue de transmettre des vibrations et des informations au modèle. Par conséquent, la manipulation appropriée de la corde et la compréhension de la tension sont essentielles pour transmettre les bonnes sensations au modèle lors de la pratique du Shibari.

La contre-tension

Dans cette partie de l’atelier, Cyril Grillon discute des techniques avancées de manipulation des cordes et de maintien de la tension. Il explique comment positionner la corde autour du modèle, en l’orientant dans la direction qui se rapproche le plus du résultat final voulu. Cyril met en garde contre les variations de tension qui peuvent survenir si la corde est mal positionnée ou déplacée sans soin.

Il introduit ensuite le concept de « contre-tension », une technique utilisée pour changer la direction de la corde, modifier la tension sur certaines parties du corps du modèle, et accumuler des forces de friction. Pour créer une contre-tension, la corde est crochetée et passée sous une corde déjà en place. Cette technique a pour effet de modifier la tension sur la corde existante et de créer des forces de friction qui peuvent aider à maintenir la position de la corde.

Cyril souligne que les cordes naturelles sont préférées dans cette pratique car elles offrent une meilleure friction que les cordes synthétiques qui sont conçues pour glisser. Il démontre également comment une contre-tension peut être relâchée sans perdre toute la tension, grâce à la friction accumulée.

Il termine en introduisant la technique de la « demi-clé », qui est une variante de la contre-tension qui crée encore plus de frottement, et donc plus de stabilité, dans la corde.

La friction

Dans cette section, Cyril Grillon approfondit le concept de friction dans le cadre de la manipulation de cordes. Il explique que la friction est le résultat de l’accumulation de plusieurs contre-tensions à un endroit précis. Ce processus stabilise la tension dans la corde et crée une forme de « verrou » qui empêche le mouvement de la corde.

Cyril souligne que l’objectif de la friction n’est pas simplement de créer une forme géométrique spécifique, mais de bloquer efficacement la tension dans les cordes entrantes et sortantes. Il met en garde contre l’erreur commune qui consiste à se concentrer trop sur la forme de la friction, plutôt que sur sa fonction mécanique.

Il récapitule alors les quatre outils principaux dans la manipulation des cordes. D’abord, le point de départ, qui doit être stable et non coulissant. Ensuite, il y a la tension, qui permet de transmettre des intentions et des émotions et qui doit être équilibrée pour le confort du modèle. La contre-tension est le troisième outil, qui permet de changer de direction et de modifier la tension des cordes existantes. Enfin, il y a la friction, qui est utilisée pour bloquer la tension.

Cyril explique que la friction est un outil fragile et que si elle est mal utilisée, elle peut cesser de fonctionner correctement. Il souligne l’importance de comprendre la fonction de la friction plutôt que de simplement suivre une forme ou une méthode spécifique.

Un peu de bon sens et de logique

La fin de la corde

Comment détacher la personne

L’aftercare

La négociation entre les 2 personnes

Encore de la sécurité…

Toujours de la sécurité… parce que c’est important en Shibari

Conclusion