Le Shibari, un art japonais de cordage séculaire, est de plus en plus intrigant pour un public international amateur de frissons et d’érotisme expressif. Cependant, ce mélange visuellement envoûtant de désir, de contrôle et de soumission nécessite une connaissance approfondie des cordes de Shibari et une vigilance constante pour assurer la sécurité et le consentement des participants.
Dans cet article, nous déverrouillerons les multiples facettes du Shibari, de la compréhension de ses origines à l’importance cruciale de la sécurité lors de ses séances. Nous passerons en revue les précautions à prendre, les techniques pour un ligotage sécurisé et le rôle essentiel du consentement pour une expérience Shibari respectueuse. Plongeons ensemble dans cet art érotique complexe mais fascinant, où la ligne entre contrôle et confiance, douleur et plaisir, est aussi délicate et robuste que les cordes utilisées, guide ultime des cordes.
Les bases du Shibari et l’importance de la sécurité
Le Shibari, un art traditionnel japonais, est bien plus qu’une simple pratique de bondage. C’est une danse érotique sophistiquée et profondément significative réalisée avec des cordes. Il implique une communication profonde, un respect mutuel et une importance du consentement en shibari.
Origines et définition du Shibari
Le Shibari est une ancienne forme d’art japonais qui consiste à utiliser une corde pour attacher et éventuellement suspendre une personne. L’objectif principal de la pratique n’est pas nécessairement sexuel. Puisant ses racines dans le Hojo-jutsu, une ancienne forme d’art martial des samouraïs japonais, le Shibari évolue vers une forme plus artistique et érotique connue sous le nom de Kinbaku au cours du 20e siècle.
Anecdote
Un témoignage intéressant est celui de Seb Kinbaku, un enseignant renommé de Shibari à Paris qui a déclaré : «Le Shibari est une danse entre deux personnes où la corde est un moyen d’expression et de communication».
Risques potentiels et importance de la sécurité
Comme toute autre forme de bondage, le Shibari n’est pas sans risques liés aux cordes de shibari et comment les éviter. Des précautions adéquates sont nécessaires pour garantir la sécurité et le bien-être de toutes les parties impliquées. C’est pourquoi la sécurité est un aspect fondamental du Shibari.
Liste des risques potentiels
- Dommages nerveux dus à des cordes trop serrées ou à une mauvaise position.
- Circulation sanguine interrompue ou réduite.
- Blessures dues à des chutes ou à des suspensions incorrectes.
- Problèmes psychologiques potentiels comme l’anxiété ou les réactions paniques pendant les séances.
Il s’agit des exemples des risques potentiels qui peuvent survenir lors d’une séance de Shibari, d’où l’importance d’un Shibari sécuritaire pour préserver la santé et le bien-être des participants. La sécurité dans le Shibari implique une prise de conscience et une compréhension de ces risques, ce qui nécessite un après-soin suite à une session de shibari avec des cordes ainsi que la connaissance de techniques appropriées pour les minimiser.
Exemple de Shibari sécuritaire
Pour illustrer l’importance de la sécurité en Shibari, prenons l’exemple des «Studios Tension Inc». Ils proposent des ateliers pour les débutants et les avancés et insistent particulièrement sur la sécurité. Les participants apprennent les techniques de ligotage tout en étant sensibilisés sur les aspects de communication, de consentement et de respect.
Précautions à prendre avant de commencer une séance de shibari
La pratique du Shibari, art japonais ancestral de ligotage érotique, implique une préparation consciencieuse avant de commencer une séance. La sécurité des participants est, bien entendu, primordiale, tout comme la qualité des cordes de Shibari utilisées.
Communication entre les partenaires en amont
Une étape essentielle pour organiser une séance de Shibari consiste à établir une communication claire et ouverte entre les participants. Émilie, une pratiquante régulière, met en avant l’importance de cette étape : « il est nécessaire de discuter avec son partenaire de ses attentes, de ses limites, de ses potentielles craintes. Ainsi, il est même conseillé d’établir un ‘safe word’, un mot ou une phrase spécifique qui signifie arrêt immédiat si prononcé ».
Examen de la santé et des capacités physiques des participants
- Il est crucial de connaître l’état de santé de son partenaire, notamment s’il a des problèmes circulatoires, cutanés, des douleurs dorsales ou une fatigue générale. Le Shibari est une activité physique et mentale qui peut mettre l’organisme à rude épreuve.
- De surcroît, il est nécessaire d’avoir une idée précise des capacités physiques de son partenaire. Vous pourrez alors déterminer conjointement quelle position serait confortable et plaisante pour lui. Par exemple, certaines positions pourraient être difficiles à supporter pour une personne avec des problèmes de dos.
Choix judicieux des matériaux et du matériel de sécurité
Le choix des cordes est aussi capital pour garantir la sécurité pendant le Shibari. Les cordes de Shibari doivent être suffisamment résistantes pour supporter le poids du corps et suffisamment douces pour ne pas blesser la peau. Les cordes synthétiques offrent un bon compromis entre solidité et douceur. Elles sont aussi plus faciles à entretenir que les cordes naturelles, qui nécessitent un nettoyage et un soin spécifique pour garantir leur longévité.
Adoption d’un « safe word » ou d’un système de signaux de communication clairs
Chaque participant doit comprendre l’importance du « safe word » dans une séance de Shibari. Un « safe word » est un mot choisi préalablement qui, lorsqu’il est prononcé, indique que l’on souhaite stopper la séance sur-le-champ. En témoigne cet exemple : « Sans notre ‘safe word’, ‘ananas’, je n’aurais jamais abordé cette pratique avec autant de confiance », raconte Marie, adepte du Shibari depuis 3 ans.
Techniques de ligotage sécuritaires
Dans le monde du shibari, la pratique sécuritaire est au centre des préoccupations. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser l’art des cordes, mais de comprendre l’importance de chaque noeud, de chaque technique, dans le respect du corps de l’autre.
Maîtriser divers noeuds et techniques de ligotage
Il existe différentes techniques de ligotage et une multitude de noeuds. Chaque détail compte lorsqu’il s’agit de la sécurité de son partenaire. Discutons avec Luna, une pratiquante assidue depuis plusieurs années : « J’ai toujours eu un penchant pour les activités manuelles, mais le shibari a ajouté une dimension que je ne retrouvais pas ailleurs. La précision, le respect du corps de l’autre, c’est un véritable art », explique Luna. Elle insiste sur l’importance d’apprendre correctement les bases avant de s’aventurer dans des séances plus complexes.
- Apprendre les techniques de base, telles que le « simple column tie » utilisé pour lier les poignets ou les chevilles, est essentiel pour débuter.
- Il est également essentiel de connaître le « Somerville Bowline », un noeud spécifique au shibari particulièrement sécurisé.
- Des noeuds plus complexes comme le « Takate Kote » ne devraient être utilisés que lorsque les bases sont parfaitement maîtrisées.
Assurer une bonne circulation sanguine
Il est crucial de pouvoir discerner si une corde est trop serrée. Samuel, un rigger professionnel, nous explique : « il faut toujours maintenir un équilibre entre le serrage des cordes et la circulation sanguine. C’est un élément clé de la sécurité dans le shibari. » Un serrage trop important peut entraîner des engourdissements, picotements, perte de sensation, dommages nerveux voire une thrombose veineuse profonde dans les cas les plus extrêmes.
Vérifier régulièrement le bien-être et la sécurité du partenaire lié
En parlant aux professionnels du shibari, une chose est claire : toujours vérifier régulièrement l’état du partenaire lié. Il faut vérifier la température de la peau, l’aspect des mains et des pieds, et poser des questions pour s’assurer que tout va bien. Comme nous le conseille une rigger expérimentée : « soyez attentif à chaque signe, chaque mouvement. Les cordes parlent à ceux qui savent les écouter ».
Domination et contrôle du partenaire : notions de consentement et de sécurité
Enfin, nous ne pouvons parler de shibari sans aborder l’aspect émotionnel de la pratique. Mélanie a appris cela à ses dépens lors de sa première séance. « J’étais nerveuse, mais excitée. Cependant, je ne m’attendais pas à l’intensité émotionnelle de l’expérience. C’était magnifique, effrayant… J’étais complètement submergée ». Depuis, Mélanie et son partenaire ont instauré de clairs signaux de communication pour assurer la sécurité et le consentement continus lors de leurs sessions.
Précautions à prendre pendant une séance de shibari
L’art du shibari, lorsqu’il est bien pratiqué, peut faire l’objet d’une expérience incroyablement touchante et érotique. Cependant, chaque séance nécessite une surveillance constante pour garantir la sécurité de toutes les personnes impliquées. De nombreux praticiens du shibari, tels que Yuki, un artiste shibari basé à Lyon, confirment cela : « J’ai toujours un œil sur mon partenaire, ses réactions, ses expressions. Le shibari est une danse à deux, et chaque mouvement compte ».
Surveillance constante de l’état physique
Yuki explique qu’il vérifie constamment l’état physique de son partenaire pendant toute la session. Il s’assure que les cordes ne coupent pas la circulation sanguine, en contrôlant en même temps la couleur de la peau et en vérifiant si les points de pression provoquent un inconfort inutile. Ces vérifications contribuent à éviter les risques associés aux cordes de shibari. Comme l’a souligné Seb Kinbaku, un autre artiste de shibari réputé basé à Paris : « C’est une étape essentielle du processus, si l’on ne le fait pas correctement, on risque vraiment de blesser notre partenaire ».
Adaptation aux besoins du partenaire
Lors de l’utilisation des cordes, l’artiste du shibari est responsable de l’ajustement constant pour prévenir toute douleur ou inconfort excessif. Un rigger basé à Tokyo, qui préfère rester anonyme, témoigne : « Mon partenaire a une mauvaise circulation dans la jambe droite. Je dois constamment m’adapter, modifier mes techniques en conséquence. Le shibari impose de respecter les limites individuelles ».
Garantir la sécurité en cas d’urgence
Il est également essentiel de savoir réagir en cas d’urgence. La formation continue en premiers secours et la préparation à faire face à un moment de panique ou à une blessure sont indispensables.
Respect des limites
Steve, originaire du Canada, en a fait l’expérience lorsqu’il s’est blessé lors d’une session de shibari : « La corde a glissé et je suis tombé. Le rigger a immédiatement réagi, il a détaché les cordes et appelé les secours. C’était effrayant, mais je sais que les choses auraient été pires s’il n’avait pas été aussi préparé ».
Beaucoup, dans leur exploration de l’art ancestral japonais du shibari, ont découvert l’importance d’intégrer les réglementations de sécurité tout au long de la session. Grâce à l’observation et au respect constant des besoins du partenaire, le shibari peut être pratiqué de manière sûre, éthique et avec le consentement éclairé de tous les participants. Il est aussi essentiel d’assurer des soins appropriés après la session de shibari.
- Surveillance constante de l’état physique et émotionnel.
- Ajustement des cordes pour éviter les douleurs ou l’inconfort excessif.
- Respect des limites individuelles et des besoins de chaque participant.
- Réactions d’urgence en cas de problème ou de blessure.
L’importance du consentement dans le shibari et les aspects éthiques à considérer
Dans la pratique du Shibari, l’importance du consentement est primordiale afin de respecter l’intégrité et la confiance mutuelle. « La discipline du Shibari met au premier plan le respect et la communication avec son partenaire. Aucun lien ne doit être réalisé sans un consentement clair et préalable », déclare Seb Kinbaku, un enseignant passionné de Shibari basé à Paris.
Prendre le temps de discuter avant chaque session permet de fixer les limites, d’exprimer les attentes et de s’assurer que chaque participant se sent en confiance et est à l’aise avec le déroulement des événements. La notion de consentement évolue constamment pendant une séance et doit être réévaluée régulièrement afin de maintenir une pratique sûre et agréable.
Un exemple éloquent de l’importance du consentement dans le Shibari est la mise en place d’un « safe word » ou mot de sécurité. Selon un participant à un atelier de Shibari à Lyon : « Le mot de sécurité donne à la personne ligotée la possibilité de stopper immédiatement la session en cas d’inconfort ou d’anxiété. C’est un outil de communication efficace qui renforce la bienveillance au sein de la pratique. »
Le respect des limites et du consentement révocable à tout moment
« Le Shibari, c’est une danse entre deux personnes, où le respect de l’autre est la règle d’or », explique Cyanhur, une référence francophone en matière de Shibari. Il met aussi en avant qu’au-delà du simple consentement initial, chaque partenaire doit se sentir libre de révoquer son accord à tout moment. Le fait de pouvoir le faire dans un environnement sécuritaire, où la confiance est établie, favorise une expérience Shibari épanouissante.
Sensibiliser aux traumatismes potentiels et à l’aspect psychologique du Shibari
La pratique du Shibari n’est pas seulement une question de technique et d’esthétique, elle s’immisce également dans la sphère émotionnelle. En effet, l’art du Shibari peut révéler des sentiments de vulnérabilité et parfois remuer des traumatismes passés. Les initiateurs ont donc une responsabilité éthique d’accompagner chaque participant dans cette démarche intime et potentiellement chargée émotionnellement.
L’éthique de la confidentialité et du respect de la vie privée des participants
Enfin, il est essentiel de mettre en avant la responsabilité qu’implique le partage d’une expérience aussi intime et intense que le Shibari. Selon un partage d’expérience sur billetweb.fr, la pratique du Shibari demande un respect strict de la vie privée des personnes impliquées. « L’éthique autour du Shibari implique également de ne pas partager d’informations ou d’images sans le consentement explicite des personnes concernées. C’est une question de respect mutuel et de protection de la vie privée », rappelle ce passionné du Shibari.
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